SANTÉ PUBLIQUE : Seriez-vous favorable à une réforme du financement de la santé en remplaçant la tarification à l’activité (T2A) par une dotation annuelle de financement (DAF) ?

Face aux critiques objectives concernant la "T2A", France Souveraine propose la mise en place d'une "DAF" qui serait calculée via 3 critères ; la fréquentation des établissements, le bassin populationnel et le budget consacré à l’exercice précédent.
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Réponses (13)
  • Marie-Joelle Yebra
    29.05.2023 à 12:14
    je viens de lire un article concernant la T2A et la DAF. Sigles qui me sont inconnus et très techniques. Je vois que la DAF est actuellement calculée " a priori" et non pas à partir des données de coûts des établissements comme l’était la DGF qui doit être la Dotation Globale Financière qui devait préalablement exister. Je ne suis pas capable d'apprécier la proposition des 3 critères retenus pour calculer cette DAF nouvelle, émise par FS.
  • Yvon Desmurs
    29.05.2023 à 00:24
    Je pense qu’il est nécessaire de revoir en profondeur le financement de la santé et de repenser le système actuel basé sur la tarification à l'activité (T2A). Les valeurs du passé sur lesquelles ce système repose sont complètement erronées et ne prennent pas en compte les besoins réels de la santé publique. Je pense que la santé publique doit être une responsabilité de l'État et que nous devons cesser de la considérer comme une source de profit. Pour parvenir à un équilibre financier, il est primordial de réformer l'organisation du système de santé au niveau national. Il faut mettre fin au pouvoir des décideurs locaux qui choisissent l'emplacement des hôpitaux, car cela entraîne trop de conflits d'intérêts. Les professionnels de la santé doivent être replacés au cœur des décisions, car ce sont eux qui possèdent l'expertise nécessaire pour mettre en place un système efficace. De plus, il est essentiel de réformer l’outil administratif obsolète et les cabinets de conseil coûteux et souvent incompétents. Nous avons besoin d'un centre de réflexion composé de professionnels de la santé, sur le modèle de l'armée, afin de garantir une gestion efficiente de notre système de santé. Il est temps d'arrêter de bricoler et de mettre en place des mesures concrètes. Il est également crucial de rémunérer dignement nos médecins et les autres professions de santé. En donnant à ces professionnels des conditions de travail et une rémunération adéquates, nous pourrons attirer et retenir les talents nécessaires pour offrir des soins de qualité à la population. Enfin, je tiens à souligner une expérience récente qui met en évidence les problèmes actuels de notre système de santé. Attente de cinq heures pour une consultation de dix minutes, tandis que le personnel médical passe du temps sur des tâches administratives inutiles. Cette situation est inacceptable. La France était autrefois pionnière avec son modèle de santé, mais nous sommes aujourd'hui en dérive totale et risquons bientôt d'avoir besoin ONG sur notre propre territoire pour lutter contre les déserts médicaux. Avant de donner des leçons à l'Afrique, nous devrions balayer devant notre propre porte.
  • serrano
    27.05.2023 à 17:05
    Reprendre en main l.hopital pour redonner de la dignité aux Français
  • ogirard@sfr.fr
    27.05.2023 à 14:11
    Déjà mis en place avant la T2A ! Inadapté
  • damien.olivier
    27.05.2023 à 13:01
    Mise en place d'une DAF assortie d'une close d'ajustement à mi exercice.
  • Sonia Medvedieff
    27.05.2023 à 12:23
    Visiblement ce système de facturation à l'acte, a eu comme conséquence de désorganiser le système de santé en FRANCE et a permis des déviances importantes au détriment des patients. Donc il faut changer.
  • Jean-jacques LANGLOIS
    27.05.2023 à 12:12
    Remettre des médecins et virer des administratifs
  • SOIZIC
    27.05.2023 à 09:01
    quand le budget annuel est épuisé dans les 6 mois que fait-on ?
  • Philippe Fabre
    27.05.2023 à 07:43
    L'hôpital est un vrai sujet , l'éducation nationale l'est tout autant sinon plus ... Il existe un discours politique pour cibler comme cause de disfonctionnemment l'insuffisance des budgets consacrés ... et pourtant les budgets sont énormes .. Si la volonté politique était présente, une volonté faisant abstraction de tous les tabous idéologiques ou syndicaux, la première démarche serait celle d'un audit , un diagnostic libre, établi en nterne et de l'extèrieur ..... A partir de ce diagnostic une réforme en profondeur , réequilibrage des praticiens au détriment de l'administratif, autonomie des établissements ...etc
  • JRG
    27.05.2023 à 06:55
    J'ai voté oui, car j'ai connu le temps où le Patron médecin chef du Service ( le Mandarin) préparait le budget avec le concourt du surveillant-chef et bien souvent avec les recommandations des soignants. Les besoins de fonctionnement du Service et la recherche étaient bien mieux planifiés et à la base. On ne parlait pas de rentabilité. Malheureusement le budget arraché aux Services, la démarche par objectif, la démarche qualité, le PMSI et sa cohorte d'examens, les entretiens avec toujours plus des objectifs, tout ceci a tué notre système hospitalier et j'en suis bien triste. J'ai eu la joie et l'honneur d'y travailler dans les années 70/80 et lorsque je m'y rends maintenant je vois tous les dégâts de cette organisation à l'américaine, car c'est de cela dont il s'agit, alors que notre culture n'est pas la leur, nous ne sommes pas des anglo-saxon et soigner est aussi culturel. Oui oui oui retrouvons la grandeur de notre système hospitalier. JRG
  • Thibault
    26.05.2023 à 23:07
    Euh, c'est déjà dans le Programme Commun des Souverainistes de France Souveraine, il faudrait peut-être le lire...
  • Bertrand Channac
    26.05.2023 à 20:56
    J'ai connu à la fin de mes études le passage du prix de journée à la DAF, puis la T2A. Chacun de ces systèmes de financement a ses inconvénients et ses dérives. La DAF a eu deux périodes : une première où le déficit de l'année précédente était repris, puis le déficit n'a plus été repris. Les établissements publics ont fait du déficit, les établissement privés (ex PSPH, aujourd'hui ESPIC) ont dû douloureusement équilibrer leurs budgets. La T2A montre aujourd'hui ses limites et ses dérives. Je pense que la DAF a des vertus. Il me semble nécessaire de la calculer en fonction de la population suivie en effectif et en caractéristiques socio-économiques et démographiques ; en fonction de l'offre de soin alternative du territoire couvert ; en fonction de certaines missions : PMA, greffes, centre de référence...
  • Eddypom
    26.05.2023 à 20:10
    se contenter de changer le tarif c est prendre le problème par petit bout de la lorgnette . Il faut une réforme en profondeur de la médecine. medecins comme en coree ou en chine formation en 5 ou 6a + formation continue en hopital les chinois et les coreens ont prové qu'ils etaient aussi bons que nous
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